La sexualité en Chine, c’est un peu comme une soupe chinoise : il y a beaucoup d’ingrédients, des saveurs qui changent avec le temps, et quelques surprises qui flottent à la surface. Entre le poids des traditions millénaires et les révolutions (parfois inattendues) de la modernité, le sujet est aussi épicé qu’un plat de Sichuan. Mais alors, comment la société chinoise jongle-t-elle avec le yin du passé et le yang du présent ? Accrochez-vous à vos baguettes, on vous embarque pour un voyage sans tabou.
Le poids des traditions : quand Confucius mène la danse
Avant de parler de sextoys connectés ou d’apps de rencontres, il faut remettre les pieds dans les sandales de nos ancêtres chinois. Eh oui, la tradition a la peau dure ! Sous leurs ombrelles chinoises, l’amour se vivait autrement : à travers des gestes codés, des poèmes glissés en douce, et des regards échangés dans les jardins, loin des notifications push et des likes frénétiques.
Pendant des siècles, la sexualité était synonyme de discrétion et d’obéissance aux codes familiaux. On n’exhibe pas ses sentiments, encore moins ses désirs. Même aujourd’hui, le mot « sexe » peut encore provoquer des regards gênés autour de la table familiale. Merci Confucius, qui recommandait de tout faire avec modération… et surtout en silence.
Mais attention, tout n’était pas morne plaine !
Dans la Chine impériale, la sexualité avait aussi ses moments de gloire, parfois cachés sous des couches de soie. Les poèmes coquins, l’art érotique et les traités taoïstes sur le plaisir, tout cela existait bel et bien… tant qu’on restait discret !
Aujourd’hui encore, beaucoup de Chinois et de Chinoises continuent de marcher sur le fil du funambule entre respect des aînés et envie d’émancipation.
Mariage et virginité : les anciens codes ont la vie dure
La pression familiale reste puissante, surtout autour de deux sujets : le mariage (plutôt tôt que tard, merci maman) et la virginité avant les noces.
Pour beaucoup, l’idéal reste de faire les choses « dans l’ordre ». Mais devinez quoi ? Les jeunes générations commencent à écrire leurs propres règles.
Révolution des mœurs : la Chine ose (enfin) parler sexe
Les années 2000 ont apporté leur lot de bouleversements, et la sexualité n’a pas échappé à la vague de changement. Avec l’arrivée d’Internet, des réseaux sociaux et des séries un peu coquines, la discussion sur la sexualité est sortie du placard. Aujourd’hui, on la sert à table sans complexe, parfois même sur une assiette chinoise : pleine de nuances, de contrastes et d’épices, à savourer avec curiosité et ouverture.Aujourd’hui, de plus en plus de Chinois et Chinoises osent parler ouvertement de leurs envies, de leurs doutes, et même… de leurs échecs amoureux (si si, ça arrive à tout le monde).
Voici ce qui a changé récemment :
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Explosion des applis de rencontres (oui, Tinder a des cousins locaux)
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Ouverture sur les questions LGBTQ+ (doucement mais sûrement)
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Marché des sextoys en pleine croissance (la révolution par la boutique en ligne)
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Sujets de société abordés dans les médias (plus de tabous sur le plaisir féminin ou le consentement)
Le couple à la sauce 2.0 : amour, sexe et smartphones
Aujourd’hui, il est de plus en plus courant de rencontrer son partenaire… sur son smartphone. Les réseaux sociaux, les messageries et les applis de rencontres facilitent les flirts et décomplexent les conversations.
Résultat : plus de spontanéité, moins de jugement, mais toujours un peu de pression sociale à gérer.
Entre tabous et nouvelles libertés : la sexualité chinoise en transition
On ne va pas se mentir, la Chine d’aujourd’hui n’est pas encore un modèle d’émancipation sexuelle façon « Sex and the City », mais le pays avance à petits pas… et parfois à grands sauts.
On voit fleurir des discussions sur la masturbation féminine, la liberté d’orientation sexuelle, ou encore les droits des minorités. Les plus jeunes affichent leur volonté de casser les tabous, parfois avec humour et beaucoup de créativité.
Ce qu’il faut retenir
En résumé, la sexualité en Chine navigue entre deux mondes :
Le passé, plein de règles et de silences… et le présent, où l’on commence enfin à rire, à parler et à vivre le désir au grand jour.
Ce n’est pas toujours simple, mais une chose est sûre : la révolution est en marche, parfois en talons aiguilles, parfois en baskets, mais toujours avec style.